La ministre de l’Information du gouvernement intérimaire, Manal Abdel Samad Najd, a affirmé mardi à l’occasion de la journée mondiale du patrimoine audio-visuel, que les médias publics sont une richesse au Liban, notant qu’il faut préserver cet héritage.
Lors d’une interview accordée à Télé-Liban, la ministre a rappelé la longue histoire de la chaine nationale datant de 1959, dotée d’une longue série de programmes et d’interviews politiques, sociaux et économiques.
Elle a affirmé que le Liban était pionnier dans ce domaine, tout comme dans sa Radio publique, dotée d’un ancien héritage depuis 1938.
“Le premier et le plus important point est de protéger les archives, et deuxièmement de travailler pour la mécanisation, car si nous les conservons sous forme de papier et de CD, avec le temps elles se dégradent et perdent leur valeur. Par conséquent, il est nécessaire de les mécaniser et de les préserver non pas physiquement, mais moralement en empêchant le piratage et en empêchant leur utilisation en contravention. Puis nous organisons leur utilisation d’une manière qui reflète toute notre histoire, que ce soit dans le drame qui nous caractérise ou dans les interviews et les rares programmes sur lesquels nous allons nous appuyer pour redonner à l’industrie des médias au Liban sa gloire, d’autant plus que nous nous sommes distingués par ces travaux dans les périodes précédentes en raison de la haute qualité et du faible coût de la production au Liban”, a-t-elle expliqué.
La ministre a souligné l’importance de la coopération entre les médias publics et privés, à la lumière notamment de l’inexistence du conflit des intérêts entre les deux parties.
Elle a enfin remercié l’UNESCO et son partenariat avec Triple A, qui place chaque année sur son site électronique les activités prévues durant la Journée mondiale du patrimoine audio-visuel, notant que 65 activités ont été inscrites sur ce site cette année, quant aux programmes qui seront diffusés sur Télé-Liban et Radio Liban.