Le coronavirus a fait 450 décès supplémentaires en 24 heures aux États-Unis, selon le comptage à 20h30 lundi de l’Université Johns Hopkins, un bilan journalier au plus bas depuis environ deux mois.
Il faudra toutefois attendre pour savoir si les chiffres de lundi se confirment sur la durée, car les données de l’université, actualisées en continu, ont tendance à mécaniquement baisser en sortie de week-end en fonction des remontées transmises par les autorités sanitaires locales.
Le nombre total de morts lié à la COVID-19 dans le pays est de 110 900, et plus de 1 955 000 cas ont par ailleurs été recensés, d’après les chiffres de l’université.
Quelque 506 000 personnes sont déclarées guéries.
Les États-Unis avaient commencé à franchir la barre des 500 morts journaliers vers la fin mars, jusqu’à enregistrer une fois plus de 3000 décès en 24 heures mi-avril. Depuis deux semaines, les bilans journaliers sont régulièrement repassés en dessous des 1000 morts.
Mais le pays continue à enregistrer autour de 20 000 nouveaux cas de coronavirus chaque jour, et peine à infléchir cette courbe des nouvelles infections.
Les États-Unis sont, en valeur absolue, de loin le pays le plus touché par la pandémie, tant en nombre de décès que de cas diagnostiqués. Mais une fois ces chiffres rapportés à la population, plusieurs pays européens – dont la France, l’Italie ou l’Espagne – comptent plus de morts par habitant que l’Amérique.
Selon une moyenne de neuf modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’Université du Massachusetts, le nombre de décès de la COVID-19 devrait avoisiner les 127 000 morts dans le pays d’ici le 27 juin.