Dimanche 5 avril, les chrétiens célèbrent le dimanche des Rameaux, qui commémore l’arrivée triomphale de Jésus à Jérusalem. Pour honorer cette fête qui rassemble généralement bien au-delà du cercle des pratiquants réguliers, fidèles et prêtres rivalisent de créativité.
Dans de nombreux endroits, et tout particulièrement dans les zones rurales, c’est la célébration qui voit affluer le plus grand nombre. Pratiquant régulier ou non, chacun repart avec ses buis pour en orner les pièces de son domicile, à commencer par les chambres. Ces rameaux sont le symbole de l’entrée triomphale du Christ chez les croyants et sont le rappel du Salut
Cette année, confinement oblige, il n’y aura pas de célébrations publiques des rameaux.
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Rahi, a présidé la messe du dimanche des Rameaux dans l’église du siège patriarcal à Bkerké, en l’absence de fidèles.
Dans son homélie, le prélat a imploré Dieu pour sauver l’humanité de la pandémie du coronavirus et rétablir la vie sur la terre.
A l’église Notre Dame du Liban à Paris, la messe du dimanche des rameaux a eu lieu à 11h le matin en direct sur l’Internet.
Les messes, à l’église Saint Paul , étant proscrites depuis la mi-mars en raison de l’épidémie de coronavirus, il n’y a eu cette année «ni distribution, ni bénédiction de buis, élément important de la piété populaire», relève Pierre Vivarès, curé de Saint Paul (IVe) qui a célèbré l’office en privé à 11 heures à la chapelle Sainte Aure, avec les deux autres prêtres de l’église, ouverte chaque jour de 8 à 19 heures.