Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, qui a gelé sa démission , s’est rendu hier soir à Aïn el-Tiné où il s’est concerté avec le président de la Chambre Nabih Berry.
“Ce qui m’importe, c’est l’intérêt du Liban, et seulement le Liban. Il y a certaines choses que nous devons éviter, et cela concerne toutes les parties”, a affirmé M. Hariri à l’issue de l’entretien.
“La distanciation concerne toutes les composantes politiques, améliore nos relations avec nos frères arabes, et permet au Liban de dialoguer avec tout le monde. Nous sommes un petit pays qui ne peut se permettre de se mêler des affaires des autres”, a insisté M. Hariri.
“M. Berry s’est montré constructif à ce sujet. Moi aussi, à la tête d’une formation politique, je dois respecter la distanciation, au profit du Liban”, a-t-il expliqué.
“J’ai hésité à présenter ma démission, car le président Aoun m’a demandé cela”, a ensuite répondu M. Hariri qui était interrogé par des journalistes.
“Nous pouvons avoir des divergences, mais au final, c’est l’intérêt du pays qui prime. Je veux me concentrer sur les concertations politiques. Je crois que nous pouvons aboutir à des résultats, et les frères arabes comprennent notre position et les circonstances de la situation actuelle”, a-t-il conclu.
Le premier ministre, Saad Hariri, avait participé aux célébrations du 74ème anniversaire de la fête de l’Indépendance du Liban, dans le centre-ville .